La saison 2020 en Montérégie a été celle avec les mois de mai et juin les plus secs de l’histoire récente. Un cocktail favorisant le rendement dans le soya par l’absence de moisissure blanche qui habituellement vient voler le potentiel de rendement des variétés sensibles à cette maladie. La sélection du meilleur joueur de 2020 ne garantit en rien l’atteinte de cet objectif en 2021. Cultiver un soya sans historique, dans les conditions du Québec, est risqué au niveau de gestion du sclérotinia. Photo of susceptible soybeans infected  with white mold (sclerotinia)

Photo de soya sensible infecté par

la moisissure blanche (sclerotinia).

L’ennemi #1 du soya au Québec est la moisissure blanche (sclérotinia). 

Le Québec est l’endroit en Amérique du Nord où la pression de sclérotinia est la plus forte. Ceci s’explique par nos conditions climatiques qui favorisent la croissance du champignon. Les spores émis par le champignon vont infecter les plants de soya sensibles qui vont fleurir quelques jours après le solstice d’été.  Historiquement au Québec, sous nos conditions normales de saison, les soyas avec la meilleure tolérance au sclérotinia obtiennent les meilleurs rendements. Les soyas Katonda R2, Hydra R2 sont des leaders de l’industrie depuis plusieurs années au Québec. La stabilité de leurs performances, au fils des ans, en fait des cultivars de premier choix afin d’assurer la rentabilité dans la culture du soya au Québec. Katonda R2 et Hydra R2 ont un profil agronomique extrêmement bien balancé avec la plus haute tolérance à la moisissure blanche sur le marché actuellement. Bonne réflexion, il est encore temps d’actualiser votre gestion de risque pour ce printemps.   Photo d’un champ de soya Katonda R2. ___ Tiré d’un article qui paraitra dans le Coopérateur de mars 2021.